Un mois déjà....

Un mois s'est écoulé depuis que ma fille chérie a quitté ce monde, et pourtant, la douleur est toujours aussi vive, comme une...Un mois déjà....

Un mois s'est écoulé depuis que ma fille chérie a quitté ce monde, et pourtant, la douleur est toujours aussi vive, comme une brûlure qui ne guérit pas. Son absence pèse sur moi chaque jour, chaque heure. J'avance à travers un brouillard épais où chaque pas est une épreuve, où chaque souvenir est à la fois doux et terriblement douloureux. Elle était une partie de moi, mon avenir, mes repères, et sans elle, je me sens démuni, comme si je n’avais plus de boussole pour me guider.
La vie autour de moi continue, mais je me sens comme un étranger à ce monde qui a perdu son sens. Le moindre geste devient une montagne à gravir, la respiration même est parfois un fardeau. La colère, la tristesse, le désespoir – ces sentiments me submergent par vagues que je ne peux contrôler. Pourtant, malgré la douleur, je ressens aussi le besoin de la faire vivre encore, de garder sa mémoire bien présente, de parler d’elle, de me rappeler chaque instant de sa présence.
Si je parle d’elle, ce n’est pas pour raviver la tristesse, mais pour maintenir vivante sa lumière, pour ne jamais la laisser disparaître de mon cœur et de ma vie. Chaque parole, chaque souvenir est un hommage, une preuve que son existence continue à briller malgré son départ.
Alors, si vous m'entendez parler d'elle encore et encore, sachez que c'est ma manière de la garder avec moi, d’honorer son souvenir. Un jour viendra où le poids de la douleur deviendra peut-être plus léger. Mais aujourd’hui, il n’y a que l’absence et le manque. Merci de rester là, de me laisser parler, de me donner la force de la faire vivre encore à travers mes mots et mes larmes. Afficher plus