Ma Jihane,
Trois mois se sont écoulés depuis que tu es partie, et pourtant, le temps n’a pas atténué la douleur de ton absence. Trois mois, et il...Ma Jihane,
Trois mois se sont écoulés depuis que tu es partie, et pourtant, le temps n’a pas atténué la douleur de ton absence. Trois mois, et il m’arrive encore de tendre l’oreille, comme si j’allais entendre ta voix. Je ferme les yeux, et je te revois sourire, je t’imagine rire, comme si tu étais encore là, si vivante, si proche. Mais ensuite, la réalité me rattrape, et le silence m’étreint.
Je me rends compte que ton départ a changé ma façon de voir le monde. Chaque chose que je fais aujourd’hui est empreinte de toi. Chaque pensée, chaque souffle, chaque instant est une tentative de te garder avec moi, de ne jamais te laisser partir vraiment. J’ai compris que mon rôle, maintenant, est de te faire vivre à travers mes souvenirs et mes mots, et c’est ce que je m’efforce de faire.
Jihane, tu as laissé derrière toi une empreinte si profonde que je la vois partout. Dans le ciel au lever du jour, je sens ta lumière. Dans les rires des autres, je reconnais ton écho. Et dans mes prières, je cherche la force de continuer, comme tu l’aurais voulu. Ce n’est pas facile, ma fille. Il y a des jours où tout semble s’effondrer, où l’absence devient écrasante. Mais il y a aussi des moments où ton souvenir me donne de la force, où je me dis que, pour toi, je dois avancer.
Ce qui me console, c’est de savoir que, même si ton corps n’est plus là, ton âme reste vivante. Vivante dans mes souvenirs, dans mon amour pour toi, dans les cœurs de ceux qui t’aimaient. Et à travers toi, je veux être une meilleure personne, quelqu’un dont tu pourrais être fière. Je veux que le monde sache combien tu étais extraordinaire, combien tu as touché ceux qui ont eu la chance de te connaître.
Jihane, je promets de continuer à parler de toi, à honorer ta mémoire, à garder ton nom vivant. Pas un jour ne passe sans que je pense à toi, sans que je te parle dans mes prières. Tu es et tu resteras toujours ma fille, mon étoile, ma lumière.
Trois mois… mais une éternité d’amour.
Repose en paix, ma Jihane. Je t’aime plus que les mots ne pourront jamais le dire.
Papa
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